Le torvasland



Le Torvaldsland n'est pas une ville mais une très grande région au Nord, presque un pays. On considère que le Torvaldsland commence à la fin des forets du Nord jusqu'aux étendues gelées des chasseurs rouges.

Le Torvaldsland est un pays cruel, rude et rocheux. On y trouve nombre de falaises, criques et montagnes. La couche de terre cultivable est mince et n’existe que par endroits. Les fermes sont, en général, très petites. Le Courant de Torvald est un large fleuve dont la température est supérieure à celle des eaux de la région. Sans lui, il serait sans doute impossible de faire pousser les céréales nécessaires à la nourriture de la population. Le Courant de Torvald est considéré par les habitants du Torvaldsland comme un cadeau de Thor à Torvald, héros et fondateur légendaire du pays, en échange d’un anneau d’or.


Certaines communication ce font par l'intermédiaire des cornes de bronze courbes qui servent     souvent à communiquer d’un navir à l’autre. Les hommes du Torvaldsland ont en commun un code de signaux sonores, produits par les cornes, comprenant une quarantaine de messages. Des messages tels que : « Attaquez »,   « En panne»,  «  Regroupement »  et  « Communication désirée », ont chacun leur propre combinaison de sons. Cela est réalisé plus efficacement, à  mon avis, dans le Sud, au moyen  de drapeaux, généralement suspendus à un filin tendu entre les taquets de la proue et le château  arrière.  Les drapeaux, bien entendu, sont inutilisables de nuit. De nuit, on peut utiliser les lanternes des navires, mais il n’y a aucune standardisation sur ce point, même entre les navires d’un même port.  Néanmoins, il est utile de mentionner qu’il existe également des signaux reposant sur    l’utilisation des boucliers au Torvaldsland, mais ils sont plutôt limités. Deux d’entre eux, toutefois, sont universels au  Torvaldsland : le bouclier rouge pour la guerre et le bouclier blanc pour la paix.     

Le Torvaldsland n'a pas de pierre de foyer mais les hommes du nord ont un Hall. Il s'agit de la salle commune du village où les hommes du village se retrouvent. Le Hall sert de résidence, salle à manger et les hommes y dorment. Les esclaves y sont nues et les femmes libres évitent de s'y rendre

Il n'y a pas de système de caste non plus, presque tous les hommes sont des guerriers, des chasseurs et des marins. Ils vivent de chasse, de pêche, du commerce et des raids qui est essentiel à la survie de leur peuple. Bien qu'on parle goréen au Torvaldsland, certains de leurs dialectes peut être assez difficile à comprendre.

Dans le Torvaldsland, on peut profiter des boissons alcoolisées comme la bière, la bière et d'hydromel. L'hydromel est fait à base de miel fermenté, d'eau et souvent d'épices et est largement préféré à la Paga. Un récipient commun pour boire est la corne. Comme il n'a pas de base, il ne peut pas tenir debout, ainsi, vous devez soit vider son contenu soit le donner à quelqu'un d'autre.

Les hommes de Torvaldsland ont généralement les yeux bleus et les cheveux blonds souvent longs et parfois tressés. Ce sont des hommes grands et musclés, habitués au froid. Ils apprennent à chasser, à pêcher et même à compter. Ils portent généralement un bouclier et manient l'épée, la hache, la lance et l'arc. La plupart des hommes sont aussi très habiles avec leurs mains. Pour les guerriers, ce n'est pas digne d'être expert avec des lettres, ils sont fiers de leur analphabétisme ou de semi-analphabétisme.

Les femmes libres du Torvaldsland ne portent pas de voile. Les femmes libres ont beaucoup de pouvoir dans le nord, probablement plus que les femmes du sud. Un trousseau de clés ou de ciseaux à leur ceinture signifie qu'il s'agit d'une femme importante d'une grande maison. Toutes les femmes libres portent couramment un couteau.

Le Cercle des Captives est un cercle de cinq à six mètres de diamètre tracé sur le sol avec le manche de la hache. Selon les lois du Torvaldsland, pour une femme, entrer dans le cercle signifie se reconnaître esclave. Evidement, la femme n'y rentre pas forcement de son plein gré.




* Grand hall *


La salle était une longue maison elle faisait environ cent vingt pieds Goréen de long. Ses murs constitues de Pierre et de terre étaient courbes et épais d’environ 2 mètres cinquante d’épaisseur. Elle était orientée nord sud. Cela réduit l'exposition au vent du nord, ce qui est extrêmement important au Torvaldsland pendant l’hiver. Un feu dans un trou rond, de trouvait au centre. Elle comportait, pour l’essentiel, une unique longue pièce dans laquelle on vit, on mange et dort. 

A une extrémité il y avait une cuisine, séparée du reste de la maison par une cloison de bois. Le toit de trouvait a moins de 2 mètres au-dessus du sol ce qui signifie que tous les occupants s il s'agissait d’hommes étaient obliges de de baisser pour se déplacer .la longue pièce est aussi obscure. De plus elle est souvent enfumée. La ventilation est assurée comme c’est généralement le cas par de petit trou pratiquée dans le toit. Le centre de la salle sur la longueur est creusé sur une profondeur d’une trentaine de centimètres. C’est là que se trouvent les tables et les bancs. En outre au milieu sur la longueur il y a deux rangées de poteaux plantés a environ deux mètres les uns des autres qui soutiennent le toit. Contre les murs au niveau du sol il y a un plancher de terre battue sur lequel sont étendues des couvertures. Des pierres délimitent la place dont chacun peut disposer pour dormir.


Au Torvaldsland la générosité est la prérogative de l’hôte, donnant le premier et sachant ce qu'il peut de permettre de donner impose la limite, l'invité s'assure ensuite que ses cadeaux sont de moindre importance que ceux de l’hôte, l'hôte en donnant d’avantage protège son honneur d’hôte, l'invité en donnant moins fait honneur à son hotte.


Des bols de sels déposés sur les tables séparaient les hommes en fonction de leur rang. Ceux qui étaient assis au-dessus du sel étaient considérés comme plus prestigieux que ceux qui étaient assis au-dessous. Lorsqu'on était assis entre ne sel et le trône on se trouvait au-dessus du sel. Entre le sel et la porte on était au-dessous du sel.

* L'assemblée / The Thing *



* Le Thing *


On ne doit pas se battre pendant le Thing tel est la loi mais les hommes peuvent venir armée.
Le Torvaldslandais ne sort jamais de chez lui sans arme et chez lui les armes sont toujours à portée de la main généralement suspendus derrière sa couche de telle sorte que la captive enchaînée ne puisse les atteindre. Lorsque couchée sur le dos elle lève les yeux elle voit au mur le bouclier, le casque, la lance, la hache et l’épée, dans son fourreau, de son maître. Ce sont les symboles visibles de la force qui l’asservissent, par lesquels elle n’est qu'une femme dont le ventre de trouve sous l’épée.

Presque tous les visiteurs du Thing étaient des fermiers libres hommes blond aux yeux bleus, fiers, aux membres puissants et aux mains durcies par le travail. Beaucoup avaient les cheveux nattés ; beaucoup portaient le Talmit de leur région, beaucoup avaient mis leurs plus beaux atours pour assister à la fête, beaucoup portaient des vestes de laines. Tous étaient armées généralement avec une hache et une épée ; quelques un portaient un casque d'autres le portait dans le dos avec leur bouclier. Pendant le Thing à laquelle tout homme libre doit assister sauf s’il cultive seul sa ferme et ne peut la quitter, chaque homme doit pouvoir présenter à son Jarl un casque, un bouclier, une épée, une hache ou une lance en bon état. Chaque homme généralement sauf s’il loue directement ses services à un Jarl est responsable de l'existence et de l'état de ses armes ainsi que de son équipement.
Un homme directement au service d’un jarl est en fait un mercenaire ; le jarl en personne avec son or ou ses réserves lorsque cela est nécessaire ou désirable arme l’homme.
S’il arrive qu'un homme casse une épée le jarl compense la perte néanmoins il n’est pas responsable de tels accident lorsqu'ils arrivent à des fermiers libres.

Les fermiers qui ne participent pas au Thing cultivant seul leur ferme doivent néanmoins posséder l’armement réglementaire une fois par an il doit être présenté à un représentant du jarl qui a cet effet visite les diverses régions. Lorsque la flèche de la guerre lui parvient, bien entendu chaque homme doit répondre ; dans ce cas la ferme en pâtit, de sorte que sa compagne et ses enfants vivent une période extrêmement difficile en quittant sa famille ses armes sur l’épaule le fermier dit simplement à sa famille " la flèche de la guerre est arrivée dans ma maison ".

Dans la foule, on peut voir de nombreux chefs, capitaines et jarls mineurs, tous avec leur suite. Ces individus de haut rang sont somptueusement vêtus avec des casques et des capes magnifiques généralement écarlates et pourpres, longues et tourbillonnantes et tenues par des agrafes en or. Les hommes la portent toujours, comme cela est fréquent au Torvaldsland, de telle manière que le bras droit, le bras de l’épée, soit libre.
Leurs hommes portent aussi au bras des spirales en or ou en argent et aux poignets des bracelets incrustés de Pierre précieuses.

 Certains talmits servent parfois à distinguer les officiers, et les Jarls ; ou les juges d’une région, payés par le Jarl ; les talmits diffèrent parfois, sur le plan du tissu et du motif, d’une région à l’autre ; en outre, les talmits servent à honorer les vainqueurs aussi gagnant les épreuves.  Des milliers d'hommes participe aux jeux. A la fin des épreuves, le grand jarl avec toute sa suite ainsi que les prêtres des stèles reçoit les talmits du vainqueur dans une boite noir en cuir, c'est à dire  celui qui  en aura gagner le plus. Il va honorer le vainqueur en nouant ces talmit sur le bandeau du vainqueur, cela tient à la tradition du Torvaldsland.
On est soi-même honoré lorsqu’on remet un honneur justement gagné. Ce n’est pas comme un homme recevant quelque chose d’un autre, c’est plutôt comme l’échange de cadeaux. Dans une moindre mesure  il faut reconnaître que cela existe également au Sud.


Quelques citations / Les Maraudeurs de Gor

Dans la foule, il y avait aussi de nombreuses captives effrontées; elles avaient, en général, été amenées à la Fête par les Jarls ou les capitaines; il n’est pas rare que les hommes se fassent ainsi accompagner par des esclaves, bien qu’elles n’aient pas le droit d’approcher des tribunaux et des délibérations.

Il y avait trois raisons d’amener ces filles : elles servaient le plaisir des hommes; elles symbolisaient, par leur présence, la richesse de leurs Maîtres; et elles étaient négociables. Lors du thing, elles peuvent y être vendu, acheté, ou être exposé, la plus belle reçoit une pâtisserie et le propriétaire lui un tarn d'argent.


Quelques exemples de jeux lors du thing

Concours de natation 
Escalade du mat 15m 
Saut de crevasse en longueur 
Marche sur la rame (poutre)
Le jet de lance 
Concours de chant 
Poésie et jeu de rimes 
Devinettes 
Batte et balle
Tire à l'arc
 la lutte



* Le duel * / Citation



Au Torvaldsland, le duel sert souvent à régler les différends, qu’ils soient juridiques ou personnels. Il y en a de deux types : le duel formel et le duel libre.

Le duel libre autorise toutes les armes; il n’y a aucune restriction en ce qui concerne la tactique ou l’endroit. À la Fête, naturellement, des carrés étaient délimités en prévision de ces duels. Si les combattants le souhaitaient, toutefois, ils étaient libres de choisir un autre endroit. Ces duels, généralement, se déroulent sur des rochers battus par les vagues. On laisse les deux hommes seuls; plus tard, à la tombée de la nuit, un bateau vient chercher le survivant.

Le duel formel est très complexe et je ne le décrirai pas en détail. Deux hommes s’affrontent, mais chacun d’entre eux a droit à un porteur de bouclier; chaque combattant a droit à trois boucliers; quand ils sont taillés en pièces, ou rendus inutilisables, son porteur de bouclier se retire et il doit se défendre seul, avec son arme; les épées, dont la longueur est limitée, obéissent également à des règles.
Le duel se déroule, essentiellement, sur une couverture, il y a deux carrés, chacun à trente centimètres de la couverture, dessinés sur l’herbe. Les coins du deuxième carré tracé par terre sont marqués avec des branches de coudrier.
Quand le premier sang tache la couverture il est possible, au gré des combattants ou sur décision d’un des deux arbitres, de mettre un terme au combat; le vaincu paie alors trois tarsks d’argent au vainqueur; en général, le vainqueur offre alors un sacrifice; s’il est riche et que le match a beaucoup d’importance, il arrive qu’il tue un bosk; s’il est pauvre, ou si l’enjeu n’est pas considéré comme important, le sacrifice peut être moindre.

Ces duels, surtout ceux de la variété formelle, sont parfois utilisés à mauvais escient, pour acquérir des richesses, par des Guerriers sans scrupules. Un homme, aussi incroyable que cela puisse paraître, peut être défié pour sa ferme, sa compagne ou sa fille; s’il n’accepte pas le défi, il perd l’enjeu; s’il accepte le défi, naturellement, il risque sa vie entre les branches de coudrier; il peut être tué; ensuite, naturellement, la ferme, la compagne, la fille seront remises, conformément à la loi, à celui qui a lancé le défi.

La raison d’être de cette coutume, à mon avis, est de permettre aux individus puissants et forts de se procurer de la terre et de jolies femmes ; et d’encourager ceux qui possèdent de tels biens à se maintenir en possibilité de combattre.

En général, naturellement, le duel formel est utilisé dans des cas plus honorables comme, par exemple, le règlement de différends frontaliers ou la réparation d’une insulte.

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